
Source : Commission for federal cooperation, Working group CFS/STAT; calculations Federal Science Policy Office, primary economic activity classification
Les dépenses de R&D constituent un indicateur clé de l’innovation d’un secteur, qui est à l’origine des avancées technologiques indispensables à un avenir durable. Les dépenses de R&D dans l’industrie de la chimie, des matières plastiques et des sciences de la vie ont atteint près de 4,3 milliards d’euros en 2017, soit une augmentation de 64% en 10 ans. Le secteur est le plus grand investisseur privé en R&D, représentant 65% des dépenses totales de R&D réalisées dans l’ensemble des entreprises manufacturières belges en 2017. 88% des dépenses totales de R&D du secteur sont opérées par les sociétés des sciences de la vie.
Environ 64% des dépenses concernent les activités de R&D déployées au sein même de l’entreprise (intra-muros). Le solde constitue des dépenses réalisées par des tiers pour le compte de l’entreprise (extra-muros). Ce montant important de dépenses reflète le degré de collaboration élevé entre les entreprises et les centres technologiques pour stimuler l’innovation.
L’intensité en R&D de l’économie belge (secteur privé et public) s’élève à 2,7% du PIB en 2017. Celle du secteur, exprimée par les dépenses intra-muros en pourcentage de la valeur ajoutée, a atteint 14,1% à la même période. Grâce à ces efforts, le secteur joue un rôle clé. En effet, il a permis à la Belgique d’atteindre l’objectif européen qui consistait à investir 3% du PIB en R&D.